CHAPITRE 2 : LA MELODIE MUETTE
Je me souviens encore parfaitement de ce jour là,un jour qu'on peut
pas oublié que je peut pas oublié et que je veux pas oublié. C'est
comme si vous vous rappelliez de votre premier amour ou truc con dans
le même genre. Il portait un costard noir une chemise blanche une
cravate noir et des lunettes noirs. J'essayai de percé son regard à
travers ses lunettes, c'était un regard vide perdu comme s'il attendait
quelque chose ou quelqu'un, en savant et pensant que celà n'arrivera et
n'arriverait jamais. Jamais un mot un son une syllabe, mais toujours à
l'affut, oui à l'affut du moindre mouvement du moindre geste de chaque
son pouvant émettre des 4 coins de la pièce. Certains l'appelait le
muet, moi je l'appelait pas je l'observait. Une tête, oui une tête
c'est ce qu'on a reçu un matin devant le local, local complètement
pourri, ou on aurait pu crevé sans jamais qu'on nous découvre. Cette
tête c'était celle de enishi un jap qu'était arrivé y a pas très
longtemps, et qui sera resté pas très longtemps aussi. Avant de le buté
ils lui avaient arraché ses dents en or et ses couronnes en argent.
C'était même pas pour l'or qu'ils ont fait ça, c'était pour nous faire
comprendre que le silence est d'or et la parole est d'argent,
donc pour qu'on ferme nos gueules et qu'on se barre vite fait bien
fait. Ce jour là c'est la première et seule fois que je l'ai vu parlé
"Toi prend les flingues, on va liquidé les chinois". Ca faisait 1 mois
que c'était tendu entre nous et la chinoiserie, au début c'était pas
grand chose, des trucs genre respecte les limitations de terrritoire
pour vendre tes grammes, mais au fur à mesure ça a dérapé, surtout
quand un des notre à foutu une bouteilles pilé dans la gueule d'un des
ses enfoirés. Enfin ce jour là après m'avoir dit cette phrase on est
descendu au resto des ses enfoirés, le resto c'était leur local, et on
a commencé à les dégommé un à un. Là il a chopé le boss, c'était comme
dans les films, un gros entrain de transpirer en bouffant je ne sais
quelle merde. Là le muet a pris une planche, genre planche à sushi et
le couteau le moins affuté qui l'a trouvé,pourquoi moins
affuté, pour qu'il puisse sentir la douleur lors du craquement de l'os
et du déchirement de la chair, et il à commencé à coupé chaque doigts
de cette enfoiré, chaque doigts des chaque mains, et il l'a fini avec
un tir dans la gorge. Après ça je l'ai plus jamais revu, il a pris la
route toujours sans dire un mot sans rien demandé à personne. Un
passage dans ma vie un passage dans la sienne.
"Mon regard entrain de regardé les doigts tombés les uns après les autres en fait on aurait dit qu'on coupaient des carottes"