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THE WILD WORLD OF MISTER BROWN
21 août 2005

CHAPITRE 2 : LA MELODIE MUETTE

Je me souviens encore parfaitement de ce jour là,un jour qu'on peut pas oublié que je peut pas oublié et que je veux pas oublié. C'est comme si vous vous rappelliez de votre premier amour ou truc con dans le même genre. Il portait un costard noir une chemise blanche une cravate noir et des lunettes noirs. J'essayai de percé son regard à travers ses lunettes, c'était un regard vide perdu comme s'il attendait quelque chose ou quelqu'un, en savant et pensant que celà n'arrivera et n'arriverait jamais. Jamais un mot un son une syllabe, mais toujours à l'affut, oui à l'affut du moindre mouvement du moindre geste de chaque son pouvant émettre des 4 coins de la pièce. Certains l'appelait le muet, moi je l'appelait pas je l'observait. Une tête, oui une tête c'est ce qu'on a reçu un matin devant le local, local complètement pourri, ou on aurait pu crevé sans jamais qu'on nous découvre. Cette tête c'était celle de enishi  un jap qu'était arrivé y a pas très longtemps, et qui sera resté pas très longtemps aussi. Avant de le buté ils lui avaient arraché ses dents en or et ses couronnes en argent. C'était même pas pour l'or qu'ils ont fait ça, c'était pour nous faire comprendre  que le silence est d'or et la parole est d'argent, donc pour qu'on ferme nos gueules et qu'on se barre vite fait bien fait. Ce jour là c'est la première et seule fois que je l'ai vu parlé "Toi prend les flingues, on va liquidé les chinois". Ca faisait 1 mois que c'était tendu entre nous et la chinoiserie, au début c'était pas grand chose, des trucs genre respecte les limitations de terrritoire pour vendre tes grammes, mais au fur à mesure ça a dérapé, surtout quand un des notre à foutu une bouteilles pilé dans la gueule d'un des ses enfoirés. Enfin ce jour là après m'avoir dit cette phrase on est descendu au resto des ses enfoirés, le resto c'était leur local, et on a commencé à les dégommé un à un. Là il a chopé le boss, c'était comme dans les films, un gros entrain de transpirer en bouffant je ne sais quelle merde. Là le muet a pris une planche, genre planche à sushi et le   couteau le moins affuté qui l'a trouvé,pourquoi moins affuté, pour qu'il puisse sentir la douleur lors du craquement de l'os et du déchirement de la chair, et il à commencé à coupé chaque doigts de cette enfoiré, chaque doigts des chaque mains, et il l'a fini avec un tir dans la gorge. Après ça je l'ai plus jamais revu, il a pris la route toujours sans dire un mot sans rien demandé à personne. Un passage dans ma vie un passage dans la sienne.

tarantinop2

"Mon regard entrain de regardé les doigts tombés les uns après les autres en fait on aurait dit qu'on coupaient des carottes"

 

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